A propos du Notre Père

L’édition 2009 de la Journée du Pardon en la Cathédrale de Rodez avait pour thème le Notre Père. Cliquer sur les liens pour télécharger un des ingrédients de cette Journée du Pardon :

Calligraphies de Georges Unal, « arbre de lumière » de Gérard Issalis, bouquets des équipes de fleurissement de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, méditation de Pierrette Cayrade (en diaporama ou en vidéo) ou des lycéens de l’AEP, examen de conscience (cf. texte ci-dessous), dessins d’enfants du KT, petites croix en bois verni de M. Andrieu, accueil et communication sur le marché, grand panneau de prières par Georges Unal, fiches « Croire » de Bayard, temps de prière animés par les mouvements et groupes de prière, célébrations pour enfants ou collégiens, confessions par les prêtres de la paroisse…

Un très grand merci à tous !

Notre Père qui es aux cieux
– L’oubli de toi, la négligence à t’honorer comme notre Créateur, le fait de vivre et de nous suffire à nous-même comme si tu n’existais pas.

– Le refus de nous recevoir de toi.

– La résistance à nous laisser aimer de toi, tels que nous sommes.

– Le fait de nous contenter des représentations de toi qui nous arrangent.

 

Que ton nom soit sanctifié
– Le contre-témoignage que nous donnons à ceux qui ne croient pas en toi.

– Notre volonté de nous faire un nom par nous-mêmes, la recherche de la gloire pour être reconnu des autres.

– L’oubli de ceux dont le nom est bafoué, la dignité écrasée, ceux qui sont exclus parce que différents, pauvres, seuls.

– Le fait de confondre la sainteté avec la perfection, de refuser faiblesse et limites pour y arriver par soi-même.

 

Que ton règne vienne
– Le découragement ou l’indifférence vis à vis du monde où ton règne de justice, de paix et d’amour n’est pas encore là.

– Notre désir de faire advenir notre propre règne, de prendre les premières places, d’être les plus forts.

– Notre réticence à emprunter le chemin de service et de don que ton Fils Jésus nous donne pour que ton règne vienne.

 

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel
– Notre manque de confiance en toi, la volonté de maîtriser notre vie et celle des autres.

– La désobéissance à tes commandements. La paresse à mettre en œuvre concrètement ce que tu désires.

– Le refus d’écouter ta Parole, d’écouter notre conscience, qui invitent à vivre à l’imitation du Christ.

– La résistance à laisser convertir notre volonté à la tienne pour que notre vie corresponde davantage à ce pour quoi tu nous as créés.

 

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour

– La peur de dépendre de toi, de nous reconnaître créatures devant toi.

– Notre difficulté, nos refus parfois, de nous ouvrir à ta présence, de vivre ce jour comme un don de toi.

– La recherche par nous-mêmes de ce qui nourrit en nous la vie, plutôt que l’attention à la vie que suscitent en nous les rencontres de ce jour.

– Le souci excessif de demain, qui empêche d’accueillir l’aujourd’hui.

 

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
– Nos difficultés à demander pardon, ou plutôt à recevoir ton pardon gratuit.

– Notre conception du pardon comme un dû à conquérir, plutôt que comme don à recevoir. Notre manque d’humilité.

– Nos difficultés à offrir le pardon à ceux qui nous blessent, sans attendre qu’ils commencent par reconnaître leurs torts.

– Nos regards qui enferment l’autre dans le mal qu’il a pu nous faire, si différent de ton regard de tendresse et de miséricorde, qui sait voir avec le cœur.

 

Et ne nous soumets pas à la tentation
– Le manque de confiance en toi dans l’épreuve. L’oubli de toi, de ta présence, alors que tu es notre seule force.

– Notre prétention à être des justes, indemnes de toute chute.

– Nos lâchetés à combattre pour la vie, pour l’amour, la préférence donnée à notre tranquillité, un « laisser faire » les choses sans vraiment nous impliquer.

– Les moments où nous avons été occasions de chute pour les autres, ne les aidant pas à être forts dans la tentation.

 

Mais délivre nous du Mal
– Le mal que nous sommes capables de réaliser sur nous-mêmes, les autres et sur la Création, parfois malgré nous mais aussi bien souvent avec notre consentement.

– La tendance à minimiser le mal que nous pouvons faire, et à grossir celui que les autres nous font.

– Le refus de nommer ce mal dont nous sommes l’auteur et d’accueillir ta puissance de libération, seule capable de nous convertir.

– Le fait de croire irréparable le mal que nous subissons des autres, de nous engager dans la violence ou la rancune.

 

A toi le règne, la puissance et la gloire !
Béni sois-tu pour ta patience face à nos lenteurs à répondre à ton amour !
Béni sois-tu pour cette relation personnelle que tu veux vivre avec chacun !
Béni sois-tu pour ton cœur plus grand que le péché !
Béni sois-tu pour ton regard qui n’enferme pas mais espère de l’homme !

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