Voici 4′ d’interview des 3 intervenants à la formation organisée par la Pastorale Familiale du diocèse de Rodez sur l’exhortation apostolique Amoris Laetitia (19/3/2016) du pape François.
Les notes que j’ai prises des interventions de Marianne Cebron (de la Pastorale Familiale du diocèse de Toulouse), fr. Gilles Danroc (dominicain) et Marie-Claude Ernst (moraliste) sont téléchargeables ICI.
Pour lire Amoris Laetitia, et notamment pour des pistes de lecture en groupe, il nous est recommandée l’édition présentée et annotée sous la direction du Service national Famille et Société de la Conférence des évêques de France (13 €) : ICI.
Sinon, le texte est aussi accessible en ligne sur le site du Vatican, ICI.
En réponse à un jeune qui voit dans la religion un « rêve qui donne de l’ambition », mais qui est une marque de fragilité, du fait du « besoin de s’accrocher à quelque chose »…
Lorsqu’un rêve n’est que rêve, lorsqu’on le sait irréel ou inaccessible, il perd de fait le pouvoir de donner ambition, force, courage, car on ne s’accroche pas à quelque chose que l’on sait illusoire : on s’arrête de marcher quand on croit que l’on n’arrivera jamais au but.
Mais on peut en dire autant quand on croit que l’on est déjà arrivé…
La foi implique donc un certain inaccomplissement, une incomplétude dans ce à quoi on donne sa foi, en même temps qu’une espérance de la voir s’accomplir, espérance fondée non sur une projection aveugle vers l’avenir, mais sur un avant-goût, sur l’expérience d’un début de réalisation de ce à quoi l’on croit et que donne justement la foi, et que celui qui refuse de croire ne peut goûter.
Ce n’est donc pas la catégorie du « rêve » qui dit le rapport du croyant à cet inaccompli, mais plutôt la catégorie de la « promesse » : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… Tu aimeras ton prochain… ». Y croit-on ou non ? Faisons-nous confiance en Celui qui le promet, et qui prend les moyens – onéreux (Incarnation, Passion, Rédemption…) – pour nous le dire ? Si oui, le croyant goûte et sent le déjà-là de cette promesse – ce que l’on appelle les « fruits de l’Esprit » (Ga 5,22) -, et cela lui donne de s’engager plus avant dans la confiance. Si non, le critique aura beau jeu de prendre une position de surplomb par rapport au croyant, par un prétendu « savoir » sur le caractère fictif du contenu de la foi, il n’a en fait pour lui que l’inexpérience que provoque son refus de croire, et qui ne saurait être une preuve d’inexistence de l’objet de la foi du croyant.
Si vous ne vous servez plus d’un « vieil-ordinateur-qui-rame », il est possible de lui donner une nouvelle jeunesse en remplaçant Windows par Linux, un système d’exploitation « libre » avec la gratuité des logiciels. Voici le tutoriel écrit pour des confrères qui souhaitaient faire ce changement, avec la version « Mint », dont l’usage est plus proche de Windows que les autres version (Ubuntu, Xubuntu…) et avec plus de logiciels préinstallés. Ce tutoriel est complémentaire du tutoriel vidéo ici à la différence près qu’il préfère une installation par clé USB plutôt que par DVD-Rom.
Une version du texte ci-dessous est téléchargeable en une page pdf ici.
Au préalable
Sur l’ordinateur sour Windows sur lequel on veut installer Linux Mint, vérifier dans les Paramètres de Configuration > Système si le processeur de l’ordinateur est à 32 bits ou 64 bits (~ ordinateurs après 2015).
Sauvegarder sur un disque dur externe ou une grosse clé USB vos documents.
Redémarrer l’ordinateur et entrer dans le Bios, en tapant rapidement la touche indiquée par le 1er écran visible (F2 ou F8 ou F10 etc..). Dans « Boot » mettre le périphérique USB en 1er périphérique de lancement du « boot » du Bios. Eteindre l’ordi.
Télécharger sur un autre ordinateur que celui sur lequel on veut installer Linux :
– Le logiciel gratuit Unetbootin sur https://sourceforge.net/projects/unetbootin/files/UNetbootin/ (4,7 Mo) pour créer une clé USB de « boot », i.e. de lancement du système Linux Mint au démarrage de l’ordinateur, pourvu que l’on ait paramétré le Bios de l’ordinateur pour démarrer à partir d’une clé USB (et non du disque dur de l’ordi).
– Le fichier iso d’une « distribution de Linux Mint », à trouver sur https://linuxmint.com/download.php en choisissant la version Cinnamon et le bon nombre de bits (32 ou 64 bits). Pour obtenir un tel fichier :
(1) soit, on clique sur l’un des liens de téléchargement proposés (le « mirror » le plus proche, si possible en France), avec le risque qu’au cours du long transfert de ce gros fichier (environ 1,7 Go) le fichier final ait perdu des bits.
(2) soit, on se sert directement d’Unetbootin (sans passer par le site de Linux Mint) et l’on y choisit une « distribution Linux » : sélectionner Linux Mint, puis la dernière version (17.2 au 16/2/2017, moins récente en fait que l’iso en (1) 18.1) ; le risque de corruption par perte de bits sur le fichier téléchargé est le même qu’en (1).
(3) soit, on se sert d’un outil de téléchargement peer to peer (cf. http://www.clubic.com/telecharger-fiche18245-microtorrent.html), et du « torrent » proposé par le site de linuxmint ci-dessus ; pas de risque de corruption, et meilleur suivi du téléchargement. Mode d’emploi sur : https://articles.fr.softonic.com/utorrent-telecharger-guide
Installation
L’utilisation de Unetbootin est intuitive : choisir une « Distribution » avec (2) sans fichier iso téléchargé, ou un « DisqueImage » en cherchant le fichier iso téléchargé en (1) ou (3) ; insérer une clé USB d’au moins 2 Go, vérifier sa lettre de lecteur, puis « Ok » ; la création de la clé de boot prend quelques minutes.
Une fois la clé USB créée, la brancher sur l’ordinateur éteint sur lequel on veut installer Linux Mint. Allumer l’ordinateur. Choisir l’installation par défaut (qui permet de tester Linux Mint depuis la clé USB). Tester Linux Mint, notamment avec internet (brancher un cable Ethernet).
Pour installer Linux Mint sur le disque dur, double cliquer sur l’icône en forme de CD. On a le choix d’installer Linux Mint en conservant Windows et ses dossiers, ou en effaçant tout le disque dur (dire alors oui au partitionnement proposé). Garder l’ordinateur connecté à Internet pour que l’installation fasse les mises à jour. Bien vérifier le clavier. Choisir un mot de passe et le retenir ; choisir si l’on veut qu’il soit demandé au démarrage d’une session. Lire les instructions et la description de Linux Mint proposée pendant l’installation. Après l’installation (~1/4 h à 1/2 h selon le débit de votre connexion internet), éteindre l’ordinateur (cliquer sur « Menu », puis la 1ère icône en bas à gauche, « Shut »). Une fois l’ordinateur éteint, retirer la clé USB, puis redémarrer.
Le bouton « Menu » donne accès aux logiciels et au paramétrage de Linux Mint. Tout devrait aller beaucoup plus vite que sur Windows…
On peut ajouter (gratuitement !) plein d’autres logiciels à partir de Menu > Administration > Gestionnaire de logiciels : entrer le mot de passe défini à l’installation ; choisir la catégorie, puis le logiciel ; double cliquer dessus, voir les infos, puis cliquer sur Installer.
Des logiciels de base sont déjà installés : LibreOffice, VLC, Firefox, Gimp (clone de Photoshop)… mais voici d’autres logiciels que je conseille d’installer :
POLICES > Ttf-mscorefonts-installer (polices compatibles avec celles de Windows) ;
MULTIMEDIA > Audacity (éditeur audio), Kazam (capture d’écran photo ou vidéo), Openshot (montage vidéo) ;
INTERNET > Skype (communication vidéo ou téléphonique), Filezilla (client FTP pour la gestion de site internet), Qbittorrent (téléchargement peer to peer) ;
GRAPHISME > Gthumb (gestion de photos), Darktable, Rawtherapee (travail sur images RAW d’un appareil photo numérique).
On peut aussi installer d’autres logiciels pour Linux, en téléchargeant un fichier .deb et en l’installant au moyen de l’application par défaut (GDebi). Par exemple, pour installer l’excellent gestionnaire de photos Xnview, cliquer sur le lien pour télécharger le fichier Linux DEB 32 bits ou 64 bits selon votre ordinateur, puis clic droit sur le fichier téléchargé et « Installateur de paquets GDebi ».
…des citoyens pour qui la liberté, l’égalité et la fraternité ne soient pas que des mots, en particulier à l’égard des migrants ;
…des politiques qui sans vaine promesse suscitent l’engagement pour le bien commun ;
…des sages qui sachent penser contre eux-mêmes pour accueillir la part de vérité dans une parole adverse ;
…des prophètes qui risquent leur vie sur la Parole qu’ils proclament ;
…des croyants qui incarnent les mots de leurs lectures et de leurs prières ;
…des hommes de foi, identifiables aux actes que cette foi suscite, à l’instar des musulmans dont la pratique – des plus nombreux pour le meilleur, des autres pour le pire – nous oblige à assumer ce d’où l’on vient, ce que l’on croit, ce que l’on veut ;
…des célébrants dont les rencontres préfigurent la pleine et joyeuse communion du Ciel ;
…des chrétiens qui fassent entendre l’Evangile dans leur vie mais aussi dans l’annonce du Christ Sauveur et Seigneur, à l’instar des protestants évangéliques ou du pape François ;
…des catholiques qui osent l’oxymore de l’ « humble fierté » d’être ce qu’ils sont ;
…des prêtres dont l’attitude soit plus éloquente que les homélies ;
Ces « nuages de mots » ont été réalisés avec l’outil gratuit en ligne Tagxedo (qui ne fonctionne pas avec Chrome mais avec Firefox après avoir installé Silverlight). J’ai inséré dans cet outil le texte d’un évangile dont j’avais retiré les articles, pronoms, prépositions, auxiliaires, démonstratifs, etc… qui auraient faussé les statistiques de comptage des mots.
En 2016, le pèlerinage diocésain de l’Aveyron à Lourdes, ce sont 1300 pèlerins aveyronnais dont 300 malades accompagnés par 700 hospitaliers (dont 150 jeunes, la moitié venant en pré-pélé pour la première fois).
Venus avec Daniel Joulia pour une visite fraternelle et impromptue de catholiques auprès de la communauté musulmane, nous avons eu hier soir à la mosquée de Rodez un échange des plus profonds à la suite des récents attentats. Sur le sens que nous essayons de trouver à tout cela ; sur la signification du martyre comme point d’orgue d’une vie donnée aux autres ; sur ce que les débuts de son histoire expliquent des consonances et des dissonances de l’Islam comme civilisation avec les lois de la République ; sur ce qu’il appartient à chacun – croyants ou non, religieux ou laïcs, chrétiens ou musulmans – de faire pour prévenir la radicalisation djihadiste. Parce qu’avec 20% de « convertis » parmi les djihadistes français, de jeunes issus de milieux de culture chrétienne (et même certains catéchisés) ou laïque (au sens d’agnostique ou d’athée), ce cancer n’est pas que l’affaire des musulmans, ou des politiques, ou des services de sécurité, mais il interpelle toute la nation qui peut s’interroger sur ce qui est offert à sa jeunesse comme raisons de s’engager, mais plus encore de vivre et de donner sa vie. Mais c’est aussi l’affaire des musulmans, qui suppose une remise à plat de leur organisation, plus démocratique, plus représentative, plus proche des préoccupations des « musulmans de base » horrifiés par tout ce qu’ils perçoivent comme perversion de leur foi. Mais cela suppose aussi, une réflexion sur la transmission de cette foi. « Le Coran, c’est comme une forêt. Il y a des bonnes plantes, il y en a de mauvaises. Il faut savoir trier. » ai-je eu la surprise d’entendre d’un de nos plus anciens interlocuteurs musulmans.
Quelques mots en forme d’action de grâce et d’au-revoir aux paroisses du Ségala que je quitterai le 1er septembre.
Prêtre, à quoi ça sert ?
Comme vous le savez, je ne serai bientôt plus votre curé à Baraqueville – ou votre « prêtre modérateur » à Naucelle. Depuis ma maladie, j’ai reçu de nombreux témoignages d’attention, d’inquiétude parfois, de prière souvent, qui m’ont fait davantage percevoir la place subtile qu’un curé occupe non seulement dans l’Église, mais dans la société. Une place pas facile à définir quand il est là – « à quoi sert-il ? » -, mais sensible quand il manque ; ni indispensable, ni facultative… comme un sacrement en fait, c’est-à-dire une présence vouée à laisser place à la Présence, parce qu’il faut que le Christ grandisse et que je diminue. (Jn 3,30) C’est le sens, pas toujours compris, de ces soirées-débats donnant la première place aux questions, de ces partages d’Evangile et dialogues contemplatifs invitant à oser prendre la parole, de ces préparations de mariage ou de baptême où le témoignage de chacun primait sur le savoir d’un seul, où la première tâche du prêtre était de s’effacer pour que la Parole de Dieu et votre parole se libèrent, avant tout enseignement certes utile…
Un art de recevoir
Un effacement plus net se profile donc aujourd’hui pour moi. La longue préparation d’une prothèse aortique – longue car problématique durant plusieurs mois de scanners, IRM et test sur l’irrigation du cerveau – et les incertitudes sur ma santé après opération, ont conduit notre évêque à vous assurer de la présence (sacramentelle !) d’un prêtre en forme, comme responsable de votre communauté paroissiale, et donc à m’en décharger à la rentrée de septembre. Je vis tout cela paisiblement en faisant mienne une formule du p. Jean Mourier, mon supérieur au Séminaire de Toulouse quant à l’art de recevoir une mission d’Eglise : « Ne rien demander, ne rien refuser ! » Une obéissance qui ouvre l’expérience personnelle de la foi et de la pastorale à celle de l’Église, bien plus large ; qui évite qu’un service devienne chose personnelle ou chasse gardée ; qui libère de la vanité de réussir autant que du désespoir d’échouer…
Curiosité et admiration
Certes, je me suis attaché au Ségala où depuis six ans pour la première fois j’exerce la responsabilité de communautés paroissiales que je n’ai pas choisies, mais que j’ai appris à aimer, fût-ce dans de rares conflits. Parisien devenu ruthénois, j’ignorais quasiment tout du monde rural, et aujourd’hui encore c’est de l’extérieur, comme un ami étranger, que j’éprouve un étonnement, une curiosité* souvent empreinte d’admiration pour l’attention que l’on y donne aux relations de famille et de voisinage, en particulier à l’égard des plus anciens et des plus fragiles ; pour la quantité et la qualité du travail requis par l’agriculture d’élevage, pour les risques incroyables que l’on y consent ; pour le dévouement des élus rencontrés ; pour les fêtes de village avec petits-déjeuners carnés (plus masculins dans leur participants) et messes patronales (plus féminines) ; pour les gratounades et les ensilages ; pour les aubades des conscrits ; pour les granges patiemment relookées en écrins familiaux ; pour les amitiés de jeunesse prolongées en affection de vieillesse ; pour les noces d’or ou de diamant célébrées ou non en Eglise ; pour le temps que des chrétiens à l’agenda chargé libèrent au service des autres – en particulier des jeunes -, de leur Eglise, ou simplement – mais c’est presque pareil – de leur église : celle de Baraqueville en sait quelque chose ; pour la solidarité en acte dans l’accueil de sans-abris ou de migrants ; pour l’hommage que l’on sait rendre à ceux ayant rejoint le Père ; pour la noblesse du monde paysan dans le deuil d’un des siens mort trop jeune…
La vocation à consacrer
« Vous nous avez apporté, mais nous vous avons aussi apporté ! » me disait récemment Marie-Thérèse Lacombe, des paroles presque liturgiques qui sous-entendent tout ce que j’ai commencé à énumérer plus haut et dont j’aurais voulu vous remercier tous, rendre grâce d’en être le témoin privilégié, car c’est déjà un bonheur profond que de pratiquer l’admiration. Mais la vocation de prêtre n’est pas seulement d’être attentif à ce que tous apportent comme joies ou supportent comme peines. C’est aussi et surtout celle de laisser le Christ les prendre dans son offrande à Dieu lui-même, d’en faire Eucharistie. Un peu de foi catholique suffit pour faire pressentir que se joue ici l’acte de sens « plus que nécessaire » qui donne à toute joie et à toute peine d’être transfigurées par le mystère pascal.
Par delà les talents et limites personnelles du prêtre, par delà sa sainteté et son péché, c’est la grandeur essentielle de sa vocation que de porter sacramentellement à son accomplissement cette noble matière faite du « fruit de la terre et du travail des hommes », de toute la vie qu’on lui porte.
Puissent des chrétiens, des jeunes, être saisis par la grandeur de cette vocation… et y répondre !
p. Raphaël Bui
* En témoignent les centaines de clips-vidéos et les dizaines de milliers de photos que j’ai prises dont quelques 30.000 sur les sites internet paroissiaux (ndhs12.fr.cr & sbes.fr.cr) et conservées dans les albums photos ici et là…
Nous expérimentons sur la paroisse de Baraqueville (depuis avril 2011) et de Naucelle (depuis mars 2013), une formule de soirées-discussions intitulées « La foi en questions » : 2 heures inspirées de la démarche B’ABBA initiée dans le diocèse de Poitiers, mais sous une forme plus « light », moins dépendante du nombre de participants quant aux préparatifs, et reconductible chaque mois :
Caractéristiques :
• Horaire : 20h30-22h30
• Proposée mensuellement à tout paroissien, chaque 3ème mardi du mois à Baraqueville et 4ème mardi du mois à Naucelle, toute l’année sauf en août. La régularité rend l’info plus facile à retenir et à publier dans le journal mensuel paroissial (paraissant autour du 10 du mois).
• Les couples se préparant au mariage, ou préparant le baptême d’un enfant doivent participer à au moins une telle rencontre : cela est inclus dans la préparation au sacrement qu’ils demandent.
• L’invitation est adressée à tous (annonces paroissiales orale et écrite, affiche-flyer, site internet de la paroisse, journal paroissial), ainsi que par mail aux couples qui y ont déjà participé : quelques-uns de ces couples sont revenus ponctuellement.
• Les participants sont répartis par tables de 6 disposées en forme de cabaret, en mélangeant les générations (pour faciliter l’échange, la remontée commune sans se déplacer, et le visionnage commun d’une éventuelle vidéo au vidéo-projecteur). Nous avons eu jusqu’à présent entre 2 et 6 tables de participants, et une moyenne d’une quinzaine de participants.
• On essaie de ne mettre qu’un couple jeune par table, pour favoriser l’intergénération.
• L’animateur fait une introduction de 2’ à partir de l’intitulé du thème.
• Il lance une première étape de 15’ sur une (ou plusieurs) question(s) « Enquête » imprimée(s) sur un petit papier distribué à chaque table, et permettant à chacun de parler de soi, et de se présenter.
• Après l’ « Enquête », par trois fois :
– l’animateur pose une question à tous (« Recherche ») imprimée sur un petit papier donné à chaque table, qu’ils discutent pendant 15’, suivi d’une remontée par un participant de chaque table ;
– l’animateur conclut par 5 à 10’ de synthèse et éventuellement de remarques pour nuancer, compléter, corriger la remontée, et donner un court complément d’enseignement de foi.
• La 1ère question relève de la morale : un cas de conscience. La 2ème est plutôt existentielle, philosophique ou sur le sens de la vie. La 3ème aborde la foi, avec parfois un extrait biblique. Chaque fois, la question part d’un paradoxe, l’affirmation de deux vérités apparemment contraires, pour obliger à creuser, à entrer dans une intelligence de sa foi… Il ne s’agit pas de questions-devinettes, avec une seule réponse possible. Au contraire, les questions sont faites pour laisser place au débat et obliger l’animateur à « sauver la proposition de l’autre » au moment de la synthèse des réponses des tablées.
• Au moment le plus opportun, on passe éventuellement une vidéo de 4 à 8’ (avant « Enquête » pour lancer le thème ; entre « Enquête » et « Recherche » pour aller plus loin que l’expérience de chacun ; ou après « Recherche » pour donner la parole à un témoin…)
• On conclue par la lecture commune d’un texte (prière, texte biblique, méditation…) avec lequel chacun repart.
• On garantit de terminer à l’heure (22h30).
La préparation de « La foi en questions » peut être très rapide (moins de 2 heures, travail d’édition compris). Elle consiste à :
• Définir le thème, si possible sous forme de question, ou depuis avril 2013 sous forme de titre d’une émission ou d’une série télé connue (les mots d’un tel titre ont de fait été choisis pour toucher des millions de spectateurs…).
• Elaborer les questions « Recherche » et « Enquête » (il est préférable de le faire à plusieurs…), et les imprimer séparément en plusieurs exemplaires.
• Réaliser l’affiche (très facile au moyen d’un logiciel de dessin gratuit sur le même modèle de départ).
• Choisir (sur internet) textes et éventuellement vidéo.
Dans la logique d’Ecclesia 2007 et de B’ABBA, on ne prépare pas à l’avance de réponse aux questions posées, mais on s’appuie sur les réponses remontées des tables pour la synthèse et les remarques éventuelles permettant d’aller plus loin dans la foi.
L’animateur peut être doublé en un binôme d’animateurs ce qui permet de réagir aux remontées des tables de façon encore plus nuancée, différente : la foi est présentée alors de façon dialoguale.
Thèmes abordés jusqu’à présent :
Cliquer sur une image, pour en avoir les pistes d’animation et/ou une affiche plus grande. Pour télécharger toutes les animations des soirées-débats passées, cliquer ICI.
Inspiré de Découvrons l’amour, le livre du p. Denis Sonet, voici deux diaporamas pour l’éducation affective des collégiens, l’un sur les mots de l’amour (Eros, Philia, Agapè), l’autre sur les étapes de l’amour…
Pour une animation auprès de collégiens en 4ème-3ème, nous nous servons aussi du clip vidéo de la chanson « Savoir aimer » (Florent Pagny) avec l’animation téléchargeable ICI, mobilisant quelques personnes mariées, époux, parents… « ordinaires » comme intervenants auprès des jeunes, et l’affirmation de quelques convictions pour filles et garçons.
Enfin, voici un lien vers Amoris Laetitia, l’exhoration apostolique du pape François, le texte de référence sur « l’amour dans la famille » (où dans le chapitre sur l’éducation des enfants, les n° 280-286 ont pour titre « Oui à l’éducation sexuelle »), et l’encyclique Deus Caritas est du pape Benoït XVI, avec en 1ère partie, sa très belle méditation sur Eros et Agapè.
Pour d’autres posts sur le thème de l’amour, cliquer ICI.