Inspiré de Découvrons l’amour, le livre du p. Denis Sonet, voici deux diaporamas pour l’éducation affective des collégiens, l’un sur les mots de l’amour (Eros, Philia, Agapè), l’autre sur les étapes de l’amour…
Pour une animation auprès de collégiens en 4ème-3ème, nous nous servons aussi du clip vidéo de la chanson « Savoir aimer » (Florent Pagny) avec l’animation téléchargeable ICI, mobilisant quelques personnes mariées, époux, parents… « ordinaires » comme intervenants auprès des jeunes, et l’affirmation de quelques convictions pour filles et garçons.
Enfin, voici un lien vers Amoris Laetitia, l’exhortation apostolique du pape François, le texte de référence sur « l’amour dans la famille » (où dans le chapitre sur l’éducation des enfants, les n° 280-286 ont pour titre « Oui à l’éducation sexuelle »), et l’encyclique Deus Caritas est du pape Benoît XVI, avec en 1ère partie, sa très belle méditation sur Eros et Agapè.
Pour d’autres posts sur le thème de l’amour, cliquer ICI.
Chaque année, la fête de l’aumônerie des collèges de Baraqueville est l’occasion d’activités créatrices ou artistiques : clip vidé (lipdub) en 2012 et 2013, fresque en 2013…
En 2014, ce lundi 30 juin, les collégiens ont préparé un spectacle de 20 saynètes rétrospectives sur le XXème siècle qu’ils ont donné à la maison de retraite de Gramond (cf. photos ICI). Les collégiens ont également préparé le « stop-motion » ci-dessus sur les paroles du chant Nous dansons de Glorious. Les parties instrumentales de ce chant sont illustrées par quelques photos de l’année 2013-2014 pour les 6èmes-5èmes, puis les 4èmes-3èmes.
Les 4èmes-3èmes des aumôneries de collèges (publics et privés) de Midi-Pyrénées se sont retrouvés à Lourdes du 1er au 4 mai, pour leur rassemblement sur le thème « www.pourtoiquisuisje.fr » basé sur l’Evangile de la confession de foi de Pierre à Césarée*. Nous étions plus de 800 à ce rendez-vous : 650 collégiens ; une centaine d’animateurs d’équipe 1/2 Duo (de 8 jeunes en moyenne) ; une vingtaine de lycéens tarnais et lotois de la logistique ; les 6 musiciens du groupe Nomade ; la douzaine de lycéens et étudiants de la comédie musicale « Le Voyage des Mères » (La Piste) ; les témoins ; les responsables diocésains et locaux de l’Aumônerie de l’Enseignement Public ; les représentants de la pastorale des collèges de l’Enseignement Catholique ; une trentaine de prêtres, dont 10 de l’Aveyron, plus le diacre Arnaud Rocaboy (Séverac) ; et même 4 évêques, dont François Fonlupt pour l’animation de la journée du samedi, et la rencontre avec 7 confirmands du Ségala…
Depuis la rentrée de septembre, Régine Artus et l’équipe GPS des parents avaient organisé moult animations en vue de réduire le coût de ce rassemblement pour les jeunes : ventes de gâteaux, buvette de quine, concert choral à Naucelle… Nous étions alors 8 à accompagner 29 jeunes venus des collèges de Baraqueville (22) et Naucelle (7) : en plus de Régine Artus (Boussac), Stella Chincholle (Lamothe), Claire Pascal (Naucelle) et moi, 4 lycéennes en première, Alice Lacombe (Noyès), Anne-Laure Vabre (Rieupeyroux), Chloé Enjalbert (Colombiès) et Claire Monteillet (La Primaube), ont parfaitement rempli leur mission d’animation d’équipes 1/2 Duo.
* Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? » Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. » Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. (Lc 9,18-24)
Les vocations, c’est l’affaire de tous, parce que nous sommes tous appelés à trouver notre manière unique d’aimer, de nous donner, de consacrer notre vie. Parce que la valeur de la vie se mesure à ce pour quoi on est prêt à la donner, et non à ce que l’on veut y gagner et dont la mort nous privera bientôt. La vocation, c’est alors la forme personnelle du don de soi, du service d’amour, du « sacrifice », non au sens de ‘perte douloureuse’, mais de ‘don joyeux’, de consécration de ce que nous sommes, avons et faisons, et qui donne plein sens à notre vie.
Pour les croyants, les vocations, c’est aussi l’affaire de tous, parce qu’il s’agit de chercher et de trouver sa voie, mais surtout de se laisser chercher et trouver par Dieu qui adresse un appel universel à la sainteté : un appel qui vient de plus loin que de notre aspiration au bonheur ; qui sourd à travers les gémissements du monde nous requérant à le servir ; un appel de l’Absolu à l’adorer, dans la louange et la gratitude, dans la nuit et la supplication.
Pour les chrétiens, et en particulier les catholiques, les vocations, c’est l’affaire de tous, parce que l’Eglise est Corps du Christ, et que tout baptisé est membre de ce Corps, porte-parole habilité à relayer l’appel de Dieu, à redire à chacun les paroles de Saint Paul aux Romains : « Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’adoration véritable. » (Rm 12,1) cf. Appeler à devenir prêtre
Depuis quand avons-nous…
– prié pour les vocations personnellement, en équipe, dans notre mouvement, service, paroisse ?
– parlé positivement à quelqu’un de la vocation religieuse ou presbytérale ?
– relayé auprès d’un jeune l’appel à servir le Christ, l’Eglise, le monde par le don de sa vie ?
Les vocations, ce n’est pas tabou
L’Eglise a besoin de prêtres, et pour des jeunes qui pourraient devenir prêtre, il y a un enjeu de bonheur d’y être appelés.
Pourtant, beaucoup – y compris des prêtres – sont réticents à appeler. Nous craignons parfois qu’un appel direct en « veux-tu… ? » ressemble à un recrutement qui ne respecte pas la liberté : « On n’a pas le droit d’appeler… c’est entrer dans l’intimité de quelqu’un, s’immiscer dans sa relation avec Dieu. »
En réalité, la vocation n’est pas qu’une affaire de for intérieur. C’est encore plus vrai pour un ministère, un service d’Eglise (et le diaconat et l’épiscopat le manifestent complètement), où la vocation réside entièrement dans l’appel explicite, objectif… de l’Eglise adressé à quelqu’un pour servir à telle ou telle mission, et non dans l’attrait intérieur, subjectif que l’on aurait pour tel état de vie. Il n’y a donc pas à attendre que quelqu’un y soit attiré pour l’interpeler sur une possible vocation de prêtre, si nous percevons qu’il a les « dispositions requises ».
– Echanger en équipe, en relais, en mouvement, en équipe d’animation pastorale… sur ce que l’on ferait pour appeler un jeune à être prêtre, ou accueillir sa démarche.
– Donner davantage une coloration vocationnelle aux propositions de la pastorale diocésaine des jeunes. (cf. SNEJV : un seul service national)
Appeler rend libre
Le fait d’être appelé est libérateur et permet de se construire sans cette « fatigue d’être soi » contemporaine, liée à la prétention et à l’obligation d’inventer seul sa vie.
Laisser à quelqu’un le choix et respecter sa liberté, n’implique pas de le laisser errer en se contentant de lui dire « Tu feras ton chemin », le laissant découvrir seul sa vocation. Et ne pas appeler quelqu’un, c’est aussi déjà répondre « non » à sa place… alors que tout appel et donc toute réponse – quelle qu’elle soit – porte du fruit.
– Oser poser la question de la vocation – dès la catéchèse en primaire – « Et toi, as-tu pensé… ? »
– Ecrire une lettre aux confirmands sur la vocation.
Pas de vocation chrétienne
sans relation personnelle au Christ
La réponse à sa vocation est réponse au Tout-Autre. Cela suppose une relation profonde à Dieu, une rencontre avec le Christ. Il nous faut surmonter notre timidité à annoncer le cœur de la foi, et faire en pastorale des jeunes des propositions où la prière ait la place centrale : les vocations naissent dans les lieux fertiles, où les jeunes trouvent une proposition spirituelle forte.
– S’inspirer des propositions d’autres diocèses (école de prière, initiation à l’oraison, adoration, « valise vocation » tournant dans les familles, camp retraite diocésain…).
– Proposer un accompagnement spirituel personnel aux jeunes en aumônerie, services ou mouvements.
Le temps est propice
Nous sommes à une période propice de l’Eglise comme lieu de fraternité et de partage de l’amour de Dieu. Des chrétiens sont prêts à s’engager pour inventer de nouvelles manières d’être frères en Christ. Ils ont besoin de pasteurs accessibles, simples, pratiquant la « visitation », venant chez eux, capables d’appeler… La place du prêtre est à réinventer, à vivre autrement, et c’est une aventure passionnante. Il y aura à faire des choix pastoraux pour les prêtres, mais l’implication croissante des laïcs permettra aux prêtres d’être davantage là ils doivent être, en tant que prêtres.
En soi, le métier de prêtre est épanouissant. On ne le dit pas assez, et l’activisme des prêtres peut le masquer. C’est un engagement qui demande de se donner, une source de joie du fait d’être toujours en mission, où l’ennui est absent ! Et un prêtre heureux, accessible et fécond… est appelant !
– Travailler en équipe d’animation pastorale sur ce que l’on attend du prêtre, sur d’autres styles de prêtres que curé ou modérateur.
– Communiquer davantage sur le bonheur d’être prêtre.
Sachons accueillir ce qui nous dérange
L’Eglise a de plus en plus mission de révéler ce que Dieu fait déjà dans le cœur des hommes. Un rôle d’accueil, d’authentification, qui suppose une ouverture de cœur à toutes les richesses suscitées par Dieu… La vocation est un mystère qui nous dépasse. Il n’y a pas qu’une voie. Les sensibilités doivent pouvoir coexister, se respecter. Il nous faut arrêter de coller des étiquettes, de ne défendre qu’une chapelle, au risque de perdre des vocations avec des jeunes qui ne se sentent pas chez eux dans l’Eglise.
p. Raphaël Bui
d’après les propos échangés en Services Provincial (Toulouse : 28/1/2014) et Diocésain (Rodez : 15/2/2014) des Vocations
Les enfants du KT de la paroisse ont travaillé le Prologue de Saint Jean avec le module Nathanaël « Jésus-Christ, homme et Dieu« . Nous leur avons proposé de présenter ce texte lors de la veillée de Noël 2013 au moyen de grandes lettres, et voilà ce que cela a donné (vidéo de la dernière répétition, le 24 décembre après-midi ; le soir, c’était dans l’obscurité complète, éclairé par de la lumière noire…) :
– Au commencement était le VERBE, et le Verbe était avec Dieu,
– et le Verbe était DIEU. Il était au commencement avec Dieu. Tout fut par lui, et sans lui, rien ne fut.
– Ce qui fut en lui était la VIE, et la vie était la lumière des hommes ;
– et la LUMIERE lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas reçue. Il y eut un homme envoyé de Dieu.
– Son nom était JEAN. Il vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous crussent par lui. Celui-là n’était pas la Lumière, mais il avait à rendre témoignage à la Lumière.
– Le VERBE était la Lumière véritable qui éclaire tout homme. Il venait dans le monde.
– Il était dans le MONDE, et le monde fut par lui, et le monde ne l’a pas reconnu.
– Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli. Mais à tous ceux qui l’ont accueilli, il a donné le pou-voir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, lui qui ne fut engendré ni du sang,
– ni d’un vouloir de CHAIR, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu. Et LE VERBE S’EST FAIT CHAIR, et il a habité parmi nous,
– et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu’il tient de son Père comme FILS unique, plein de grâce et de vérité.
– Jean lui rend témoignage…
Le texte du Prologue de Jean est lu par Michael Lonsdale, sur une musique de Daniel Facérias (copyright : Les Baladins de l’Evangile), par 30 enfants du KT de la paroisse Notre-Dame du Haut Ségala, pour la veillée de Noël 2013 à la salle paroissiale de Colombiès (12)
Avec l’autorisation des Baladins de l’Evangile, la bande-son est extraite de leur spectacle « Passion ».
Cliquer ICI pour une indication de mise en oeuvre.
Plusieurs articles ont paru au sujet de la corrélation entre résultats au Bac et prénoms des candidats, à partir de l’impressionnant travail statistique sur 350.000 candidats qu’a fait Baptiste Coulmont.
Des articles ont commenté cette enquête comme par exemple « La liste des prénoms pour avoir mention Très Bien au Bac » sur Slate, ou « Dis-moi ton prénom, je te dirai si tu auras une mention au Bac » sur l’Etudiant.
En réalité, les titres de ces articles prêtent volontairement à sourire en confondant corrélation statistique et relation de cause à effet, comme si le fait d’avoir tel prénom avait un effet sur le résultat du Bac… Mais les articles indiquent bien quelques causes cachées, notamment sociales, à l’origine de cette corrélation…
Peut-on prolonger cela à propos de la participation des jeunes à la vie de l’Eglise ?
Pour le brevet 2012 des collègiens de 3ème à Baraqueville : sur 105 (ou un peu plus…) collégiens en 3ème, 17 sont à l’aumônerie ; sur les 15 ayant reçu la mention TB, 10 sont à l’aumônerie…
Hors aumônerie
A l’aumônerie
Total
88
17
105
Mentions TB
5
10
15
%
5,7%
58,8%
14,3%
J’aurais bien aimé en conclure que « venir à l’aumônerie donne 10 fois plus de chance d’avoir mention TB au brevet ». C’est statistiquement vrai, mais la formule est (hélas) fausse : des causes cachées sont à l’origine de cette corrélation. Par exemple : des parents attentifs à la formation chrétienne de leurs enfants le sont aussi pour leur scolarité ; les jeunes catholiques sont majoritairement de milieux où la réussite scolaire est valorisée ; mais aussi, la « sélection » que constitue le fait de prendre du temps pour réfléchir sur le sens de sa vie à la lumière de l’Evangile, de cultiver l’intériorité…
Cela dit, si la corrélation avait été inverse, que n’aurait-on dit qu’être chrétien, c’est fait pour les neuneus !
P.S. : pour info, quelques méthodes de travail scolaire qui ne sont pas sans lien avec l’anthropologie chrétienne.
Voici deux vidéo-clips de 15′ (version longue) et de 7′ (version courte, sans 8′ de témoignage de Ladji Diallo) sur les 4 jours de rassemblement des 4èmes-3èmes des aumôneries (du public & du privé) de Midi-Pyrénées à Lourdes, sur le thème « Ose la rencontre », du 12 au 15 avril 2012.
Un aperçu du rassemblement des collégiens « Bouge ta planète » à Rodez (collège Saint Joseph) organisé samedi 24 mars par le CCFD Aveyron sur le thème des migrants.