La journée du pardon 2008

De nombreux fidèles ont répondu à l’invitation de la paroisse Notre Dame de l’Assomption, ce samedi 8 mars, à redécouvrir le sens biblique du pardon, et à le célébrer par le sacrement de la réconciliation.

Pendant un jour, la Cathédrale de Rodez a été transformée en lieu d’initiation au pardon, avec un splendide parcours floral guidant la méditation des visiteurs, avec des enseignements bibliques toutes les ½ heures sur la miséricorde de Dieu, des vidéos sur le pardon, des temps animés par les groupes de prière de Rodez, des célébrations adaptées à différents âges… Nombreux sont ceux qui ont reçu le sacrement de la réconciliation, donné sans discontinuer de 9h à 18h par plusieurs prêtres qui ont eu la joie d’accueillir certains n’ayant pas fait cette démarche depuis bien des années.
Comme l’an dernier, nous nous sommes réjoui de voir l’espace de la Cathédrale, habité, lumineux, chaleureux, vibrant de multiples rencontres, et trouvant là sa vocation profonde.

Si les uns goûtaient pleinement cette occasion nouvelle d’approfondir l’appel à la réconciliation avec Dieu et avec leurs frères, d’autres s’interrogeaient : « Pourquoi me confesser ? Je fais tout ce que je peux… Je ne vois vraiment rien à accuser… Je ne sais pas quoi dire… » ou « Je ne vois pas pourquoi j’irai me confesser à quelqu’un d’aussi pécheur que moi ! » ou encore « Parler simplement à quelqu’un de mes problèmes me suffit… Je ne comprends pas pourquoi ce geste du pardon par un prêtre… »   Ces questions récurrentes que se posent bien des chrétiens, nous obligent à approfondir le sens du sacrement de réconciliation. Celui-ci ne donne pas seulement l’occasion d’un examen de conscience lucide, exigeant, à la lumière de l’amour de Dieu qui révèle nos propres manques d’amour. Il donne à celui qui se confesse, de remettre cela au Christ, de se déprendre auprès de Lui de ce fardeau du péché qu’Il est venu porter pour nous. Car Lui seul est capable de faire d’un apport si déficient, la matière première d’une alliance nouvelle, d’une bénédiction. « Bénissez-moi, parce que j’ai péché. » Non pas « bien que », mais « parce que », selon la formule paradoxale qui introduit la confession ! La démarche de la confession au prêtre authentifie alors cette déprise du péché, tout comme le fait d’entendre par son entremise une parole de réconciliation et de miséricorde que l’on ne peut se donner à soi-même. Demander et recevoir le sacrement du pardon, c’est dire notre impuissance à nous convertir par nos seuls efforts ; c’est confesser notre foi en l’amour salvateur du Christ ; c’est enfin entretenir et célébrer cette relation vivante avec le Père que le Christ propose à chacun.

C’est cela que nous a fait redécouvrir cette 2ème édition de la « journée du Pardon » à Rodez.

La précédente a eu lieu le 17 mars 2007.

Un lien pour se préparer au sacrement du pardon.

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