Ce nom étrange désigne une méthode de travail d’intelligence collective pour un (grand) groupe sur plusieurs questions autour d’un même thème, où chacun joue tour à tour un rôle d’expert, d’animateur, d’auditeur réactif. Il s’agit d’une méthode synodale mise en œuvre par exemple en janvier 2010 aux « Assises de la Foi » des Scouts et Guides de France, à Taizé, avec 650 chefs et aumôniers ; en mai 2017 à Lourdes avec 35 jeunes prêtres du grand sud-ouest ; en février 2024 à Decazeville, avec une cinquantaine de laïcs des équipes d’obsèques du doyenné du Bassin-Vallon.
Pour un groupe de N participants, définir le nombre de problématiques (~√N : nombre entier le plus proche de la racine carrée de N, par exemple : 36 participants = 6 ateliers ; 50 participants = 7 ateliers). Chaque problématique est inscrite sur paper-board et numérotée (1 à ~√N). Les paper-boards sont répartis en arc de cercle, avec environ √N chaises à côté de chaque paper-board.
Les N participants se répartissent le plus équitablement possible en choisissant l’atelier sur lequel ils ont le plus de compétence ou d’intérêt, formant une équipe d’environ √N participants « experts » sur cette problématique. En 30′, chaque équipe d’« experts » discute de sa problématique et note sur une seule page de paper-board ses réflexions au marqueur noir.
Après 30′, les membres de chaque atelier se dénombrent (« 1 », « 2 », etc. √N), puis tous les « 1 » se retrouvent dans une nouvelle équipe « polyvalente » autour du paper-board de l’atelier « 1 », tous les « 2 » autour de l’atelier « 2 » etc. pour 10′ de discussion autour de la problématique. Comme chaque équipe « polyvalente » comprend un participant qui a participé à l’atelier du paper-board, ce participant « expert » expose le travail de son équipe d’« experts » en 3′ et note au marqueur bleu sur la même page de paper-board les réactions, compléments ou critiques des autres participants.
Après 10′, on tourne dans le sens des aiguilles d’une monde, et ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les équipes « polyvalentes » ont visité tous les ateliers.
Après avoir laissé reposer cette sorte de « brain-storming » à N participants, on reconstitue les équipes d’ « experts » autour de leur paper-board désormais complété par les réactions de tous, et elles ont 30′ pour rédiger quelques convictions sur leur problématique et quelques questions pour une ouverture.
Un lien pour télécharger le mode d’emploi de cette méthode :
Tous ceux qui étudient ont fait l’expérience suivante, à l’occasion d’un examen, d’un contrôle, d’une épreuve ou d’une situation où ils ont dû mobiliser leurs connaissances : se retrouver bloqué par un trou de mémoire apparemment irrésistible, et, après coup, après une simple indication (d’un camarade ou d’un coup d’œil sur son cours), s’exclamer en se tapant le front : « en fait, je le savais ! ».
Cette expérience banale révèle :
* que les informations qu’on croit avoir « oubliées » sont en fait bien présentes dans notre mémoire ;
* qu’elles étaient simplement indisponibles au moment de l’examen, comme « cachées » au fond de notre mémoire ;
* qu’elles se confondent avec ce que nous croyons être « sorti de la mémoire » ;
* que sauf certains cas (connaissances « par cœur », poésie, listes, morceau de musique…) le travail de remémoration s’apparente plus à un jeu de piste, à une recherche tout azimut qu’à une récitation ordonnée ; et cette recherche que fait la mémoire la conditionne à réagir avec vivacité dès qu’un « indice », même insignifiant, un mot, un titre, une image, un souvenir indirect, une anecdote lui est donné : « mais oui, c’est bien ça ! ».
* qu’un tel « indice » peut suffire à nous rappeler des pans entiers de connaissance.
En conséquence, des trois opérations mentales que sont (a) « savoir », (b) « savoir-ce-que-l’on-sait », (c) « le-faire-savoir », ce sont surtout les deux dernières (b) et (c) qui posent problème. Ce sont elles qu’il faut donc exercer pendant les révisions. Comment faire savoir ce que je sais, c’est à dire, comment me remémorer ce qui est déjà dans ma mémoire ? Comment distinguer dans cette mémoire ce que je sais de ce que je ne sais pas/plus ?
L’opération (a) relève du travail d’apprentissage ou d’enregistrement qui est souvent bien réalisé par la simple écoute attentive en cours – voir article sur le sujet. Ne minimisons pas la capacité d’enregistrement de notre mémoire, celle-ci est meilleure que l’on croit. C’est plutôt sa capacité de restitution qui est en défaut et qu’il s’agit d’exercer par le travail de révision. Mais ce travail de révision ne consiste donc pas à réenregistrer, à réapprendre ce que l’on a déjà appris, en relisant son cours ou ses notes, en en faisant un résumé, ou en les mettant en fiches… ce que font pourtant la majorité des étudiants, qui « réapprennent » leur cours, au risque de perturber ce que leur mémoire a déjà enregistré du cours. Réviser consiste au contraire à exercer sa mémoire à la restitution de ce qui a déjà été enregistré, pour ne plus avoir à apprendre que ce qui est effectivement sorti de la mémoire – ou n’y est pas rentré. Cela permet alors un énorme gain de temps !
Oui, mais comment faire la différence entre (1) ce que l’on sait et que l’on sait qu’on le sait, (2) ce que l’on sait mais que l’on ne sait plus qu’on le sait – et que l’on croit à tort avoir oublié, et (3) ce qui a été vraiment oublié ? L’objectif étant de ne pas toucher aux connaissances de type (1), de simplement réactiver les connaissances de type (2) sans les réapprendre, et de ne prendre du temps d’apprentissage que pour les connaissances de type (3).
Voici alors pour cela la technique suivante à pratiquer chez soi, mais calquée sur le comportement d’un tricheur à l’examen qui fouille d’abord au maximum dans sa mémoire – et retrouve les connaissances (1) – avant d’ouvrir et de refermer ses notes de cours en un clin d’œil pour ne pas être remarqué : son effort de remémoration préalable, même vain, le dispose à n’avoir besoin que de quelques indices, d’un mot, pour être éclairé et retrouver les connaissances (2). Cette technique vise à identifier les limites de ce que l’on sait (et de ce que l’on ne sait pas), cela, avant toute relecture du cours, même si on ne s’y est pas replongé depuis des mois.
D’où « la » méthode :
* me fixer un temps limité (5’) et me munir d’une petite feuille (A5) et d’un stylo noir ;
* exploration : explorer mentalement et le plus vite possible ce que je sais, en ne notant sur la feuille que les « indices » qui m’ont permis d’avancer dans cette recherche (un titre, un mot, un détail etc…), en allant jusqu’au bout du temps fixé, même et surtout si j’ai l’impression de sécher ; le but n’est pas de tout réciter, ni de tout noter mais d’éprouver les limites de ma connaissance, de circonscrire la frontière de mon inconnaissance : aller vite sur ce que je sais que je sais (« je sais que je connais bien toute cette partie… » et peu d’indices suffisent pour la dévoiler) pour fouiller davantage ce qui paraît flou ; fonctionner à la manière d’un développement Polaroïd, en détaillant progressivement ;
* tilt : ensuite seulement, ouvrir rapidement son cours (on peut même ne faire que l’entrouvrir en express et le refermer aussitôt, comme si on trichait chez soi !) pour laisser un mot, une expression, un indice faire « tilt » : découvrir qu’une partie apparemment oubliée était du type « en fait, je le savais ! » ; noter les indices correspondants au stylo bleu sur la même feuille ; renouveler plusieurs fois cette expérience de « tilts » et d’indices notés.
* relecture : une fois les indices des « tilts » repérés, ouvrir son cours pour le relire en accéléré ; passer rapidement sur les parties sues (lecture en diagonale, juste pour vérifier, ce qui est gratifiant, car cela me rassure sur ma capacité d’enregistrement : « effectivement, je le sais ») ; lire à vitesse normale les parties qui « ne me disent rien », parce que je les ai vraiment oubliées : je note alors de nouveaux indices sur ces vrais oublis sur la même feuille, au stylo rouge ;
* conserver la feuille : elle dresse la géographie de ma mémoire ; elle a désormais plus de valeur que le cours ou le poly qui mélangent indistinctement les parties, celles que je sais et que je sais retrouver, celles pour lesquelles il m’a fallu des indices pour les retrouver, celles que j’ai vraiment oubliées.
* quelques jours avant l’examen, refaire une exploration ; inutile de reprendre mon cours car il suffit de faire un travail de révision analogue à ce qui précède, mais seulement sur cette feuille : les notes en bleu et rouge avec leurs indices, suffisent à me rappeler les oublis.
L’avantage de cette méthode est d’éveiller la curiosité pour la relecture : parce qu’on saute les parties dont on a vérifié qu’on les sait, cette relecture n’est plus un réapprentissage ennuyeux de choses déjà connues, et ennuyeux pour cette raison ; mais elle met en place des indices pour faciliter la remémoration de ce qui a été oublié. Il faut accepter de « perdre » quelques minutes avec cette « exploration » pure – sans révision préalable – mais celles-ci sont largement regagnées par la rapidité de la relecture qui suit, et la qualité de la remémoration. Evidemment cette méthode ne permet pas de faire l’économie d’une écoute attentive du cours, de s’y intéresser !
« Ça m’intéresse… ça ne m’intéresse pas… » Est-ce aussi simple ? La motivation à suivre un cours, et donc l’attention qu’on lui porte n’est pas seulement affaire d’être attiré ou d’être séduit passivement par le sujet traité, par la manière d’enseigner, ou par l’enseignant lui-même, comme si l’on n’y pouvait rien, comme si tout ne dépendait que de l’extérieur. En fait, on y peut quelque chose, puisqu’il nous revient de décider de nous intéresser à ce qui nous est présenté. D’une certaine manière, c’est parce que « je m’intéresse au cours » que le cours finit par m’intéresser. L’attitude requise est donc celle d’aimer, ce qui est affaire de décision, de volonté, de fidélité, de persévérance, autant que d’attrait, de séduction. C’est la nuance qu’il y a entre aimer (qui est une activité) et « être » amoureux (qui est un état). En décidant d’aimer le professeur, sa matière, son cours actuel, je me mets en état de l’écouter activement, d’être éveillé. En conséquence, pendant le cours :
A– je me motive régulièrement en réagissant intérieurement avec émerveillement à tout ce qui me paraît bon, vrai, beau dans ce qui m’est présenté : « ça c’est vrai ! », « que c’est beau ! », « c’est juste ! »… ; mais je réagis aussi à ce qui est éventuellement erroné ; j’accueille le cours en me représentant l’usage futur de ce que j’apprends, des notes de cours que je prends : révision, examen, certes ; mais aussi applications concrètes, situations réelles où ce que j’apprends apporterait du sens…
B– j’enrichis ce que j’entends et ce que je vois par mes idées personnelles, par les échos que le cours provoque en moi (images visuelles, sonores, souvenirs personnels en lien même indirect avec le cours, rappels des cours antérieurs… autant d’indices qui me permettront de mieux le mémoriser), et je n’hésite pas à les noter ;
C– j’anticipe autant que possible ce que va dire l’enseignant, pour être en état de désir, et non pas seulement d’enregistrement passif de ce qui vient d’être dit : si plusieurs parties sont annoncées (chapitres, paragraphes, liste d’arguments…), j’essaie d’en prévoir mentalement les suivantes, et j’en tiens compte dans ma manière de prendre des notes ; si l’enseignant annonce 4 paragraphes et n’en traite que 3, j’interviens en posant une question, etc.. (cf. E (3))
D– je prends des notes sur mon cahier (un cahier est préférable aux feuilles volantes, car il facilite pendant le cours la consultation rapide des notes des cours passés) en m’en servant non pour faire beau (inutile de souligner les titres à la règle…), mais comme un outil de travail qui me permet d’être actif, ne serait-ce que dans l’organisation écrite des informations : schémas, plan, organigrammes, retraits, flèches…
E– les points précédents ne sont possibles que si… je prends des notes rapidement, ce qui passe par quelques pratiques d’écriture :
(1) écrire très petit avec des interlignes réduits, avec un stylo bic noir – la couleur bleue s’oxyde à la longue – pour qu’une erreur vraiment repérée comme telle soit barrée ; car avec un effaceur d’encre, on a tendance à effacer hâtivement ce qui n’est encore qu’incertain.
(2) organiser sa page A4 en double colonnage, ce qui permet de revenir à la ligne par un mouvement du poignet plutôt que de l’avant-bras, de gagner beaucoup de place et de permettre une vision synoptique du cours.
(3) pratiquer également le multicolonnage (à l’intérieur de la colonne de la page !) lorsque qu’une liste d’arguments est donnée (comme c’est le cas ici pour ces points 1, 2 et 3, listés en colonnes parallèles plutôt qu’en série horizontale) ce qui permet de mieux mettre en application le pointC.
Poser correctement un problème, c’est déjà le résoudre à moitié. Or un problème bien posé est premièrement un problème où l’on a su définir d’abord les objectifs (« qu’est-ce que je veux ? ») avant de rechercher les moyens pour le résoudre. Avoir déjà en tête les moyens ou les méthodes avant d’avoir clairement défini les objectifs est non seulement inefficace – ces moyens ne sont pas forcément les bons – mais immoral – parce que l’objectif défini ensuite sert de paravent à des objectifs non dits ! [1] En conséquence, pour tout problème, veiller à :
* définir d’abord les objectifs (« qu’est-ce que je veux ? »), sans a priori (même inconscient) sur les moyens, en étant lucide sur nos motivations cachées concernant ces moyens.
* chercher ensuite les moyens adaptés à l’objectif visé ; les moyens sont toujours secondaires, relatifs à l’objectif, mais ils doivent aussi être bons en eux-mêmes : « la fin ne justifie jamais les moyens ».
« Réfléchis… » Ce conseil n’est pas toujours très utile si l’on ne sait pas de quel type de réflexion on a besoin au moment précis où le problème se pose. S’agit-il de faire appel à sa mémoire, de mobiliser des informations connues ? S’agit-il de faire appel à son intelligence créatrice, à inventer du neuf, à mettre en relation des éléments jusqu’à présent disjoints ? S’agit-il d’être tout simplement rigoureux dans un calcul, dans l’usage de règles de logique, de grammaire, etc.. bref, d’être concentré, persévérant et donc de faire preuve de volonté ? Pour un problème donné, les trois « puissances de l’âme » que sont la mémoire, l’intelligence et la volonté doivent souvent être employées dans l’ordre suivant :
1) mémoire : en se rappelant et en notant ce que l’on sait qui soit en rapport avec le problème : savoirs, vocabulaire, définitions, résultats connus, expériences suggérées par l’énoncé… cela permet de démarrer la résolution d’un problème, d’éviter de « réinventer l’eau chaude » et de ne pas paniquer à ne rien faire.
2) intelligence : créer du neuf à partir de ce qui est déjà connu, imaginer, relier à des connaissances éloignées… au delà du rappel de la mémoire, il s’agit de jongler avec les idées, de jouer, de rêver même, d’être personnel, même si c’est au prix d’un certain flou, d’un certain désordre… mais cela n’est possible que si la mémoire a déjà inventorié tout ce qui est déjà connu (cf. 1)) et si l’on sait qu’une étape ultérieure mettra de l’ordre dans tout cela (cf. 3)) ; le but est d’arriver à « l’ Idée » décisive pour la résolution du problème, ou, s’il y a plusieurs possibilités de répondre au problème, d’aboutir à une idée convaincante.
3) volonté : mettre en forme, organiser de manière rigoureuse les données produites par les opérations de mémoire et d’intelligence, en évitant les fautes d’inattention (logique, grammaire, règles diverses, plan, présentation…).
L’ordre naturel de la résolution d’un problème est donc 1) mémoire – 2) intelligence créatrice – 3) volonté, et il faut sentir à quel moment on bascule d’un type d’opération mentale à un autre : a-t-on épuisé le rappel de ce que l’on sait déjà dans le domaine du problème ? est-on arrivé à une idée décisive ? Parfois l’étape 2) éveille la réflexion en montrant que le problème a un rapport avec des domaines de connaissance que l’on n’avait pas envisagés dans l’étape 1) : on peut alors refaire un travail de remémoration, et l’ordre de la résolution du problème est alors 1) – 2) – 1) – 2) – 3).
[1] Le syndrome du « pompier pyromane » qui allume un feu pour se donner le plaisir de l’éteindre, est plus courant qu’il y paraît dans nos manières de faire : on veut absolument se servir de telle de nos capacités, de tel moyen ou méthode qui nous sont chers, qui nous permettent de nous mettre en valeur, et cela nous aveugle pour viser correctement l’objectif, puisqu’on le définit ensuite en fonction des moyens choisis a priori. L’objectif joue alors le rôle de « fin qui justifie les moyens », ce qui est le propre de l’immoralité. Par exemple, on invoque la distribution de pompes au Sahel (une fin « noble », mais définie a posteriori), pour donner une coloration humanitaire au Paris-Dakar, alors que c’est l’usage de moyens (voitures de rallye, motos…) pour eux-mêmes qui l’a déterminé.
La principale règle d’une gestion efficace du temps – et à laquelle nous sommes tous défaillants – c’est de distinguer dans nos tâches ce qui est important de ce qui est urgent :
* l’important est ce qui est prioritaire dans la hiérarchie de mes objectifs ; c’est ce dont la réalisation, qu’elle soit proche ou lointaine, « importe » avant toute chose : si je le manque, ce sont mes objectifs que je manque.
* l’urgent est ce qui ne peut être réalisé que maintenant, ce qui, faute d’être réalisé immédiatement ne pourra l’être ensuite : au delà ce sera trop tard. Mais ce n’est pas nécessairement important !
Avouons que malgré les inconvénients et le stress que cela procure, il est souvent plus motivant de travailler dans l’urgence : l’excitation produite nous motive ; l’urgence nous contraint à agir, ce à quoi ne suffisent pas toujours nos seuls objectifs (ceux que pourtant nous « voulons ») ; parfois l’urgence nous donne un certain sentiment d’exaltation dans le feu de l’action. Il est effectivement plus difficile de se motiver lorsque rien ne nous y presse extérieurement, lorsque les échéances sont encore lointaines. Or cette manière de faire est inefficace, puisqu’elle conduit à privilégier l’urgent sur l’important, et donc à laisser involontairement des tâches urgentes, mais non importantes, prendre la priorité sur des tâches importantes mais non urgentes. D’autre part traiter les tâches importantes dans l’urgence ne permet pas de disposer du temps de la réflexion pour bien agir. En conséquence, voici quelques règles très simples :
* faire un classement périodique (chaque année, mois, chaque semaine, chaque jour…) de mes tâches selon les quatre catégories suivantes d’importance décroissante, important & urgent (IU), important & non urgent (InU), urgent & non important (UnI),et enfin non important & non urgent (nInU) : ce classement dépend d’abord des objectifs de chacun…
* réaliser en priorité toutes les tâches IU : le but étant de traiter le moins de tâches importantes dans l’urgence, il faut se débrouiller pour que ces tâches IU soient le plus limitées possible : viser donc à les épuiser le plus vite possible (voir plus bas) ;
* lorsque les tâches IU ont été épuisées, consacrer l’essentiel de son temps aux tâches InU ! c’est cela qui est difficile et qui exige une vraie ascèse, parce que nous avons tendance à vouloir rester dans l’urgence, à faire suivre les tâches IU par les tâches UnI, en oubliant nos vrais objectifs. Or, la réalisation des tâches InU est plus importante, car elle permet de préparer l’avenir, de faire en sorte que l’important ne devienne pas urgent, puisqu’il a été anticipé !
* lorsque toutes les tâches InU sont achevées, il faut encore s’interroger si l’on ne pourrait pas « inventer » de nouvelles tâches InU à faire : être capable d’anticiper sur ce qui sera important plus tard et s’y mettre avant même que cela soit d’actualité, c’est le propre des grands hommes ; c’est seulement ensuite que l’on peut se donner le luxe de faire des tâches UnI !
* s’interdire de perdre du temps sur des tâches nInU ! [1]
La grande affaire est donc de savoir ce qui est important, c’est à dire quels sont mes objectifs :« qu’est-ce que je veux ? ». Le critère absolu pour identifier ces objectifs est donné par saint Augustin : « Aime et fais ce que tu veux ! », que l’on doit traduire, non pas par « …fais n’importe quoi » ou « …fais ce dont tu as envie », mais par « Aime, et ce que tu veux vraiment, ce que tu as décidé, fais le !
* « aime » : le critère d’une vie réussie, c’est l’amour ! c’est l’objectif ultime, qui est Dieu, que la rencontre personnelle avec le Christ nous révèle en plénitude, et qui se confond avec l’amour le plus concret pour son prochain.
* « ce que tu as décidé » : l’amour ne réside pas dans le vague des sentiments ; il doit se réaliser concrètement, par des choix précis, des actes définis ; et on ne peut prétendre tout faire : être adulte consiste à consentir librement à sa vocation, qui implique de renoncer à vouloir tout faire (illusion infantile de toute puissance), pour se décider et s’engager tout entier sur un choix défini, pour une plus grande fécondité. Il s’agit non de tout faire, mais d’être tout entier dans ce que l’on a choisi de faire.
* « fais-le » : c’est-à-dire à fond, sans distraction ni mélange, avec intensité, de tout son cœur, parce que c’est autant notre volonté que celle de Dieu.
L’enjeu de ce qui précède, c’est tout simplement le bonheur ! Sur le moment, il n’est pas toujours facile de savoir ce qui est important, ce que l’on veut vraiment ; mais a posteriori, la révision de vie, ou la prière de relecture [2] devant le Seigneur nous apprend petit à petit à voir ce qui est vécu par amour, c’est à dire en consonance avec le projet de Dieu pour chacun de nous, ce qui est réellement fécond, ce qui rend vraiment heureux. Les échecs font aussi partie de cette pédagogie qui nous enseigne à distinguer la fécondité (surcroît de vie) de la seule efficacité (adéquation résultat – objectif) qui peut être sans valeur, si l’objectif est mauvais.
Mise à jour (2/8/2012) : voir 2 sites intéressants ICI et ICI.
Mise à jour (10/11/2012) : un site intéressant pour optimiser son temps, notamment celui passé sur ordinateur, notamment l’outil gratuit RescueTime.
[1] Une règle classique celle dite du « 80/20 » dit que les tâches essentielles (les 80% les plus importantes) ne nécessitent que 20% des efforts : éviter donc le perfectionnisme, qui prend beaucoup de temps pour un surcroît négligeable de qualité dans le résultat.
[2] A voir avec votre accompagnateur spirituel, si vous n’en connaissez pas la pratique.
Si vous ne vous servez plus d’un « vieil-ordinateur-qui-rame », il est possible de lui donner une nouvelle jeunesse en remplaçant Windows par Linux, un système d’exploitation « libre » avec la gratuité des logiciels. Voici le tutoriel écrit pour des confrères qui souhaitaient faire ce changement, avec la version « Mint », dont l’usage est plus proche de Windows que les autres version (Ubuntu, Xubuntu…) et avec plus de logiciels préinstallés. Ce tutoriel est complémentaire du tutoriel vidéo ici à la différence près qu’il préfère une installation par clé USB plutôt que par DVD-Rom.
Une version du texte ci-dessous est téléchargeable en une page pdf ici.
Au préalable
Sur l’ordinateur sour Windows sur lequel on veut installer Linux Mint, vérifier dans les Paramètres de Configuration > Système si le processeur de l’ordinateur est à 32 bits ou 64 bits (~ ordinateurs après 2015).
Sauvegarder sur un disque dur externe ou une grosse clé USB vos documents.
Redémarrer l’ordinateur et entrer dans le Bios, en tapant rapidement la touche indiquée par le 1er écran visible (F2 ou F8 ou F10 etc..). Dans « Boot » mettre le périphérique USB en 1er périphérique de lancement du « boot » du Bios. Eteindre l’ordi.
Télécharger sur un autre ordinateur que celui sur lequel on veut installer Linux :
– Le logiciel gratuit Unetbootin sur https://sourceforge.net/projects/unetbootin/files/UNetbootin/ (4,7 Mo) pour créer une clé USB de « boot », i.e. de lancement du système Linux Mint au démarrage de l’ordinateur, pourvu que l’on ait paramétré le Bios de l’ordinateur pour démarrer à partir d’une clé USB (et non du disque dur de l’ordi).
– Le fichier iso d’une « distribution de Linux Mint », à trouver sur https://linuxmint.com/download.php en choisissant la version Cinnamon et le bon nombre de bits (32 ou 64 bits). Pour obtenir un tel fichier :
(1) soit, on clique sur l’un des liens de téléchargement proposés (le « mirror » le plus proche, si possible en France), avec le risque qu’au cours du long transfert de ce gros fichier (environ 1,7 Go) le fichier final ait perdu des bits.
(2) soit, on se sert directement d’Unetbootin (sans passer par le site de Linux Mint) et l’on y choisit une « distribution Linux » : sélectionner Linux Mint, puis la dernière version (17.2 au 16/2/2017, moins récente en fait que l’iso en (1) 18.1) ; le risque de corruption par perte de bits sur le fichier téléchargé est le même qu’en (1).
(3) soit, on se sert d’un outil de téléchargement peer to peer (cf. http://www.clubic.com/telecharger-fiche18245-microtorrent.html), et du « torrent » proposé par le site de linuxmint ci-dessus ; pas de risque de corruption, et meilleur suivi du téléchargement. Mode d’emploi sur : https://articles.fr.softonic.com/utorrent-telecharger-guide
Installation
L’utilisation de Unetbootin est intuitive : choisir une « Distribution » avec (2) sans fichier iso téléchargé, ou un « DisqueImage » en cherchant le fichier iso téléchargé en (1) ou (3) ; insérer une clé USB d’au moins 2 Go, vérifier sa lettre de lecteur, puis « Ok » ; la création de la clé de boot prend quelques minutes.
Une fois la clé USB créée, la brancher sur l’ordinateur éteint sur lequel on veut installer Linux Mint. Allumer l’ordinateur. Choisir l’installation par défaut (qui permet de tester Linux Mint depuis la clé USB). Tester Linux Mint, notamment avec internet (brancher un cable Ethernet).
Pour installer Linux Mint sur le disque dur, double cliquer sur l’icône en forme de CD. On a le choix d’installer Linux Mint en conservant Windows et ses dossiers, ou en effaçant tout le disque dur (dire alors oui au partitionnement proposé). Garder l’ordinateur connecté à Internet pour que l’installation fasse les mises à jour. Bien vérifier le clavier. Choisir un mot de passe et le retenir ; choisir si l’on veut qu’il soit demandé au démarrage d’une session. Lire les instructions et la description de Linux Mint proposée pendant l’installation. Après l’installation (~1/4 h à 1/2 h selon le débit de votre connexion internet), éteindre l’ordinateur (cliquer sur « Menu », puis la 1ère icône en bas à gauche, « Shut »). Une fois l’ordinateur éteint, retirer la clé USB, puis redémarrer.
Le bouton « Menu » donne accès aux logiciels et au paramétrage de Linux Mint. Tout devrait aller beaucoup plus vite que sur Windows…
On peut ajouter (gratuitement !) plein d’autres logiciels à partir de Menu > Administration > Gestionnaire de logiciels : entrer le mot de passe défini à l’installation ; choisir la catégorie, puis le logiciel ; double cliquer dessus, voir les infos, puis cliquer sur Installer.
Des logiciels de base sont déjà installés : LibreOffice, VLC, Firefox, Gimp (clone de Photoshop)… mais voici d’autres logiciels que je conseille d’installer :
POLICES > Ttf-mscorefonts-installer (polices compatibles avec celles de Windows) ;
MULTIMEDIA > Audacity (éditeur audio), Kazam (capture d’écran photo ou vidéo), Openshot (montage vidéo) ;
INTERNET > Skype (communication vidéo ou téléphonique), Filezilla (client FTP pour la gestion de site internet), Qbittorrent (téléchargement peer to peer) ;
GRAPHISME > Gthumb (gestion de photos), Darktable, Rawtherapee (travail sur images RAW d’un appareil photo numérique).
On peut aussi installer d’autres logiciels pour Linux, en téléchargeant un fichier .deb et en l’installant au moyen de l’application par défaut (GDebi). Par exemple, pour installer l’excellent gestionnaire de photos Xnview, cliquer sur le lien pour télécharger le fichier Linux DEB 32 bits ou 64 bits selon votre ordinateur, puis clic droit sur le fichier téléchargé et « Installateur de paquets GDebi ».
En 2003, en tant que non professionnel, voire en béotien des questions d’enseignement, j’ai eu la chance de participer à un des débats sur l’Education Nationale dans le cadre du collège du Sacré-Coeur à Rodez. Ces débats avaient accouché au niveau national du rapport Thélot, source d’inspiration plus ou moins lointaine de la loi Fillon.
En dehors de ce que m’apprennent des conversations de table avec des professeurs de collège – surtout de l’Enseignement Catholique – et le contact avec des collégiens que j’accompagne pour leur profession de foi (6èmes du public) ou leur confirmation (4èmes-3èmes du privé), j’avoue ne pas connaître grand chose aux questions de pédagogie. Mais mon admiration grandit pour le travail de ces professeurs de collège, à mesure que je constate avec eux la difficulté de transmettre des valeurs autant que des connaissances, de valoriser l’attention, l’effort ou la persévérance dans un contexte médiatique et technique qui promeut le contraire, d’obtenir une cohérence éducative entre adultes – enseignants et parents – à l’égard des jeunes, de réformer « le Mammouth » et de corriger les dégâts de la pensée de mai 68 dans l’éducation.
Un constat semble évident : la chute spectaculaire du niveau de français et plus particulièrement en orthographe, pour les jeunes d’aujourd’hui par rapport à ceux d’il y a 20 ans ; la baisse du niveau de mathématiques, y compris dans les filières scientifiques, où ce qui faisait l’objet de démonstration à comprendre et à savoir retrouver, peut désormais être admis sans démonstration, et où des notions apprises au lycée sont reportées à l’université.
Pour aller plus loin, voici l’adresse du site web et d’un document PDF* publiés par Laurent Lafforgue, l’un des grands mathématiciens français actuels**, qui s’est penché récemment sur ces questions de pédagogie et d’enseignement. Ce qu’il y a découvert l’a amené à critiquer fortement ce qui depuis les années 70 a conduit à une dégradation de notre système scolaire… et à démissionner du Haut Conseil de l’Education (HCE) mis en place récemment dans le cadre de la loi Fillon.
A méditer !
* Les signataires de ce document sont des physiciens et mathématiciens français de renom. J’en ai eu certains comme profs à l’école Polytechnique.
** Laurent Lafforgue a reçu en 2002 la médaille Fields de mathématiques, i.e. l’équivalent du prix Nobel dans cette discipline des mathématiques qui n’en comporte pas.
Pour aider les jeannettes et guides de France que je visite en camp d’été, j’ai inscrit sur une carte du ciel les indications mnémotechniques pour retenir la plupart des constellations de l’hémisphère Nord selon une méthode apprise pendant mon service militaire dans la Marine.
Contempler le ciel étoilé est une expérience métaphysique qui peut permettre au croyant de voir l’amour disproportionné de Celui qui nous confie toute sa Création :
Jusqu’aux cieux ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits.
A voir ton ciel, l’ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,
Le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Psaume 8
Bonus du 11/6/2006 : un diaporama de 4 Mo à partir du récit de la Création (Gn 1), réalisé pour une célébration de l’éveil à la foi.
(mise à jour 6/3/2021 : l’hébergeur gratuit livehost.fr ne fonctionne plus ; le tutoriel reste valable, mais en changeant d’hébergeur gratuit)
(mis à jour le 7/10/2014 : document téléchargeable sur http://tinyurl.com/wordpress-tuto)
De quoi avez-vous besoin ?
– une connexion internet haut-débit.
– un email valide et accessible facilement, si possible en en créant un sur un webmail comme yahoo.fr ou gmail.com… en lien avec le futur nom du site.
– Le Bloc-notes de Windows (à trouver dans le menu Démarrer de Windows dans Programmes/Accessoires)
– le logiciel Filezilla, à télécharger ICI pour tout système d’exploitation, ou ICI (pour Windows XP), ou éventuellement sur le site d’origine (en faisant attention à refuser d’installer d’autres logiciels qui vous seront proposés pendant l’installation). Filezilla servira à transférer des fichiers depuis votre disque dur vers votre hébergeur de site.
Vue d’ensemble
Le site que nous allons créer sera administré par WordPress, un CMS (content management system) à télécharger (au format zip) sur http://fr.wordpress.org/ et qui permet de distinguer les données (textes, images, liens, etc… stockées sur une base de données MySQL) et leur mise en forme (thème, feuille de style stockées dans le CMS) : on peut ainsi changer le look du site, sans toucher aux articles et pages.
Pour accueillir le CMS et la base de données MySQL, il faut un compte sur un hébergeur, qui peut être payant comme ovh.com ou 1and1.fr qui proposent pour 2 à 10 € par mois un service sans publicité, et un nom de domaine en « .fr ». Mais pour débuter dans la création de sites web, nous préférons un hébergeur gratuit comme http://www.livehost.fr/ avec très peu de publicité en bas de page du site, mais facilement désactivable (au moyen notamment d’Adblock pour Chrome, Internet Explorer, Safari ou Firefox) et un nom de site en « .livehost.fr ». Cet hébergeur est gratuit mais demande en fait 1,50 € au démarrage pour s’inscrire (via un simple SMS permettant d’obtenir un code d’inscription). livehost.fr est un suffixe un peu compliqué pour votre site, mais le nom de site lui-même pourra être simplifié grâce à une adresse de redirection en « .fr.cr » (voir plus bas).
Voilà ci-dessous détaillées les 10 premières étapes, les plus fastidieuses, pour héberger CMS et base de données MySQL. Une fois cela fait, c’est plus facile et vous pourrez continuer seul avec des tutoriels bien faits pour la partie « créativité » de la conception de sites web.
A- 10 étapes de « bidouillage » un peu fastidieux, mais que l’on ne fait qu’une fois !
(1)Ouvrir un compte sur http://www.livehost.fr/ : cliquer sur inscription et fournir un pseudo (en lien avec le futur nom de votre site), un mot de passe (plus de 8 caractères), un email valide puis recopier les caractères indiqués, puis « M’enregistrer ». Aller sur votre email retrouver le mail de « Bienvenue sur livehost ! » et activer votre compte en cliquant sur le lien http://www.livehost.fr/activation.php?key=etc… Cliquer ensuite sur « ICI » pour accéder à votre compte livehost.
(2)Dans la colonne de gauche, cliquer sur « Mes coordonnées », puis « Modifier mes coordonnées » pour les renseigner exactement et « Valider ». Rq : la mention de votre adresse postale est légalement obligatoire. Ensuite, cliquer sur « Créer un nouveau site ». Donner alors un nomdesite (court, uniquement en minuscules, sans accent, ni espace, ni ponctuation, ni caractères spéciaux), et un mot de passe, si possible le même que celui de l’étape (1) ; cliquer sur « Créer un site web », puis sur « Ok ». Ouvrir le Bloc-notes de Windows et y copier-coller les informations de Connexion FTP (elles sont sous la forme : Hôte : ftp.livehost.fr Port : 21 identifiant : nomdesite_autrescaracteres). Notez aussi le mot de passe que vous avez choisi et laisser le Bloc-notes ouvert.
(3)Dans la colonne de gauche, cliquer sur « Créer une nouvelle base de données ». Donner alors un nom à cette base, si possible le même que celui du site (uniquement des minuscules, sans accents, ni espace, ni ponctuation, ni caractères spéciaux), et un mot de passe, si possible le même que celui de l’étape (1) et (2) ; cliquer sur « Créer la base de données ». Une fois la base de données créée, cliquer sur [Gérer cette base de données], et copier-coller dans le Bloc-notes de Windows, sous les informations de (2) les informations de Connexion Mysql (elles sont sous la forme : Hôte : localhost Nom de la base : nomdesite_autrescaracteres identifiant : nomdesite_autrescaracteres). Notez aussi le mot de passe que vous avez choisi et laisser le Bloc-notes ouvert. Attention : le nom de l’hôte ou de l’identifiant de connexion FTP en (2) ne sont pas les mêmes que le nom de l’hôte et de base de données de connexion Mysql en (3) !
(4)Après avoir dézippé le fichier wordpress-etc.zip (cf. clic droit, extraire tout…) dans un répertoire directement dans Mes documents, aller dans le dossier wordpress y trouver le fichier wp-config-sample.php. Le renommer en wp-config.php. Clic droit, ouvrir avec…, Bloc-notes, Ok pour l’ouvrir. Pour le lire correctement, cliquer sur « Format », « Retour automatique à la ligne ».
(5)Rechercher dans ce fichier texte (touffu !) les 3 parenthèses : (‘DB_NAME’, ‘votre_nom_de_bdd’), (‘DB_USER’, ‘votre_utilisateur_de_bdd’) et (‘DB_PASSWORD’, ‘votre_mdp_de_bdd’). Remplacer alors les expressionsvotre_nom_de_bdd et votre_utilisateur_de_bdd (selon la version de WordPress, cette expression peut être légèrement différente) par le Nom de la base que vous aviez collé dans le Bloc-notes en (3). Attention, ce n’est pas l’Hôte ou l’identifiant en (2) qui correspondent plutôt aux informations de connexion FTP qui serviront en (6) ! Remplacer votre_mdp_de_bdd par le mot de passe noté en (3). Attention : bien laisser les apostrophes ‘ encadrant ces remplacements et vérifier que la parenthèse (‘DB_HOST’, ‘localhost’) y est bien. Cliquer sur Fichier, Enregistrer, puis fermer ce fichier wp-config.php.
(6)Après avoir téléchargé puis installé le logiciel Filezilla, le lancer. Renseigner les 4 plages Hôte [ftp.livehost.fr], Identifiant, Mot de passe et Port [21], avec les informations de connexion FTP que vous aviez collées dans le Bloc-notes en (2), puis cliquer sur « Connexion rapide ». Si tout fonctionne, il devrait y avoir des infos en noir, bleu ou vert dans le cadre juste en dessous des informations de connexion. En bas, en colonne de droite, figure alors le dossier d’hébergement sur livehost.fr. S’il y a du rouge, c’est que votre connexion a échoué.
(7)En colonne de gauche, dans le cadre du haut (« site local »), rechercher dans l’arbre des dossiers, le dossier wordpress où se trouvent les fichiers wp-etc… (Si le dossier wordpress est sur le bureau, il vous faut aller à C:/Utilisateurs/votre_nom/bureau ou C:/Users/votre_nom/bureau…) Vérifiez notamment que le fichier wp-config.php apparaît dans le cadre sous l’explorateur. Cliquer gauche sur un des fichiers de ce cadre, Ctrl-A au clavier pour sélectionner tous les fichiers, puis glisser-déposer ces fichiers dans le cadre juste à droite. Le transfert du millier de fichiers du CMS wordpress a lieu vers l’hébergeur livehost.fr, et on peut en suivre l’avancement dans le cadre du bas. Cela dure quelques minutes, selon le débit de votre connexion internet.
(8)Sur votre navigateur internet (Chrome, Internet Explorer, Firefox…), ouvrir un nouvel onglet et aller sur le site http://nomdesite.livehost.fr/wp-admin – pour cela, copier-coller ce texte dans la barre d’adresse de votre navigateur internet, et sans quitter cette barre, remplacer nomdesite par le nom exact de votre site (cf. (2)).
(9)La page de bienvenue de votre CMS WordPress s’ouvre. Donner un nom de site en toutes lettres (avec possibilité d’utiliser majuscules, accents, espaces, caractères spéciaux, etc…). Changer l’identifiant « admin » en un identifiant personnel en lien avec le nom du site – à copier-coller sur votre Bloc-notes, puis indiquer un mot de passe (pour accéder au CMS via internet) si possible le même qu’en (1), (2) et (3), et votre adresse mail, puis cliquer sur « Installer WordPress ».
(10)Vous accédez alors au cadre d’entrée ou de login de votre CMS WordPress. Entrer l’identifiant et le mot de passe, notés dans le Bloc-notes en (9). Si vous êtes sur un ordinateur sûr, cocher « Se souvenir de moi » et acceptez que votre navigateur internet « enregistre le mot de passe ». La page qui s’ouvre : http://nomdesite.livehost.fr/wp-admin/ doit être gardée dans vos favoris : elle est votre « tableau de bord » et désormais votre unique porte d’entrée à l’administration de votre site. La partie « bidouillage » est terminée !
B- Enfin créatifs…
C’est maintenant plus facile, et plus intéressant… puisqu’il s’agit d’explorer soi-même le « tableau de bord » avec toutes les facettes de la création de votre site internet. La suite du tutoriel est sur les multiples tutoriels expliquant comment se servir de WordPress. Vous y trouverez comment :
–Utiliser et régler le « tableau de bord ». Vous aurez à alterner entre le tableau de bord et le site tel qu’il est vu par les autres, moyennant clic gauche sur le premier lien en haut à gauche (juste à droite du W dans le coin supérieur). Mieux, en appuyant sur la touche CTRL, et en cliquant sur ce lien, un nouvel onglet apparaît : le site et son tableau de bord sont côte à côte.
–Changer l’apparence du site, et notamment du « thème » (Apparence/Thèmes) pour la mise en forme globale du site, parmi les centaines de thèmes téléchargeables (cf. http://wordpress.org/themes/). Choisir un thème « responsive », c’est-à-dire qui s’adapte au format de l’écran (smartphone, tablette, ordinateur).
–Utiliser les « widgets » (cf. Apparence/Widgets pour enrichir votre site web par des petits programmes comme : agendas, flux rss (servant à importer des données d’actualité venant d’autres sites internet émettant régulièrement de nouvelles infos), liste d’articles, ou texte libre (enrichi grâce au langage html, facile à apprendre et dont un tutoriel se trouve sur : http://fr.html.net/tutorials/html/)
–Rédiger Pages(informations stables, accessibles via menu) ou Articles (informations d’actualité, accessibles comme dans un blog dans l’ordre chronologique inverse, avec possibilité de mettre en avant certains articles). Deux modes sont proposés : « Visuel » ou « Texte » (cf. onglet en haut à droite du cadre d’édition de la page ou de l’article). Le mode « Texte » permet d’écrire en html, bien pratique pour aller plus loin dans la présentation de vos textes et images, et même vos vidéos (grâce aux boutons « share » ou « partager », et « embed » ou « intégrer » sur une vidéo Youtube, pour en insérer le code html : <iframe width= »560″ height= »315″ src= »//www.youtube.com/embed/######### » frameborder= »0″ allowfullscreen></iframe>).
–Enrichir votre tableau de bord de nouvelles Extensions/ajouter (ou « plugin » en anglais), notamment les plus utiles : Jetpack (le « couteau suisse » de WordPress, qui requiert une inscription sur le site de WordPress.com) et Ultimate TinyMCE (améliorant le traitement de texte pour pages et articles).
–Créer votre image d’en-tête (cf. Apparence/En-tête), en vous servant de Google pour trouver des images à assembler, modifier, découper… sur Gimp, un super logiciel de dessin, à télécharger sur http://www.gimp.org/.
C- Faire connaître votre site
L’adresse de votre site en http://nomdesite.livehost.fr n’est pas très pratique à retenir et à transmettre aux autres. Grâce au site azote.org, vous pouvez créer gratuitement et sans publicité une adresse de redirection directe en nomdesite.fr.cr, ou si vous préférez en .fr.nf, .asso.st, qui ressemblent presque à un nom de domaine en .fr, certes plus court mais payant.
Les sites et blogs que j’ai créés ont ainsi pour adresses :