En réponse à un lycéen écrivant sur son « mur » sur facebook :
« La vie pose le problème du poids de la fatalité inhérente à toutes destinées humaines. La confrontation avec l’absurde condamne l’homme à être la victime du hasard. »
Aux mots fatalité, destinée, absurde, victime, hasard… je préfère ceux-ci :
– liberté : détermination de soi pour ce qui est vrai, bon et beau, non pas contre mais en tenant compte de ce qui me conditionne ;
– vocation : réponse à un appel personnel venant de plus loin que de moi-même ;
– sens : a priori de confiance en la cohérence de mon histoire, fût-elle perçue après coup ;
– sujet : personne, susceptible de consentir – ou pas – au statut de victime ;
– mystère : non ce qui est incompréhensible, mais ce dont notre compréhension toujours croissante ne saurait épuiser la richesse…